Réécrire son histoire

RÉÉECRIRE SON HISOIRE

Il y a quelques jours que ce post me tourne dans la tête et c’est là, maintenant, ce soir que j’ai envie de te le présenter.  Je suis certaine que plusieurs en ont (grandement) besoin et ne le savent pas encore…

J’espère que j’arriverais à te faire réfléchir, à te faire évoluer un brin… a shaker ton ouverture et surtout à mettre ton indulgence et ton amour de toi-même sur la table.

Certains connaissent mon parcours, d’autre non.

À travers les années, mes nombreux posts j’ai parlé de mon parcours, de plusieurs de mes épreuves, certains de mes struggles mais je n’ai jamais été aussi loin quant à la rétrospective que j’ai pris les derniers mois.

Tu sais, il n’a pas toujours été easy de faire partie de mon histoire, je n’ai pas tjrs été une actrice avec la tête haute, le sourire facile…le cœur léger.

À scroller, mon profil Facebook, mon insta, à regarder mon branding assumé, plusieurs croient que j’ai toujours été en forme, pleine d’énergie, motivée et positive…née pour être inspirante. Et bien non. La fille souriante et passionnée que tu vois défiler sur ces pages n’a pas toujours été. Moi aussi j’ai un passé… je ne le renierais jamais. Il faut de moi la femme que je suis ajd.

J’ai pesé plus de 190 livres, aucune fibre sportive. Se sont enchaînés mauvaises fréquentations, mauvais choix, mauvaises décisions.

Avec le temps, cette spirale m’a carrément plongée dans un coma, une bulle, où mes envies ont disparues, où mon sourire s’est perdu dans le miroir avec le teint fade, les yeux sans éclat, l’envie d’être en arrière à l’abri des regards.

Je n’étais qu’une ombre, je ne voulais pas devenir personne.

L’abus et ma négligence à fait du mal à mon corps et mon âme en a pris un coup.

 

J’ai aussi pesé moins de 113 livres (mouillée), en plein contrôle de tout (TOUT) ce qui était extérieur à moi. Une samouraï en mission, une guerrière professionnelle qui avait le goût de la restriction et de la privation aux lèvres.

J’étais sans pitié envers moi-même, jamais de remord. Aucune tentation, aucune invitation ne pouvait me faire dévier de mes objectifs qui sont devenus toujours plus restrictifs.

Abstinence.

Carence.

 

C’est cet antipode que tu ne connais pas réellement. Tu as peut-être pus sentir ma détresse à ce moment, alors que moi je ne l’ai vu que plus tard, arrivée au bout du tape.

J’étais si éloignée dans ma tête que j’ai fait du mal à mon corps, j’ai laissé mon corps se transformer à l’extrême et faire du mal à son tour à mon âme.

Je me suis privée… Beaucoup privée. Pendant longtemps.

Privation alimentaire

Entrainement abusif.

Contrôle extrême.

Sacrifices.

 

Je ne regrette rien, je suis allée au bout de ce que j’avais à vivre.

Au bout du défi, du challenge que je me suis lancé.

Le combat que je me suis livrée.

 

J’ai vécu une grande partie de ma vie aux antipodes et j’ai envie de te dire que ça va aller ma belle.

Arrêtons de se comparer, de swiper les photos pour avoir comme seul et unique objectif de la photo de droite… l’after tant espéré.

Arrêtons d’obsession du corps idéal, là où on peut se perdre, là où on se rend fou.

Cet endroit je l’ai visité et l’obsession était tellement ancrée qu’elle  a me brouillé le reflet que me renvoyait le miroir. Je ne me voyais plus, je n’étais pas encore satisfaite de mes résultats.

Let me tell you something.

Cette lutte sans merci à mes objectifs m’a rendu égoïste, comme je ne l’ai jamais été.

J’étais malade dans ma tête, dans mon corps.

C’est épuisant overall de s’occuper toujours de soi, se préoccuper de ce que les gens vont penser de moi, mon nombril, mon apparence. Qui me regarde.

Une pression. Un poids.

Me soucier de ce que je vais manger à chaque instant, me rendre malade à me demander quand je vais m’entrainer et si je pourrais en refaire un 2e.

Avoir faim mais savoir qu’il me reste que très peu à manger dans ma journée.

Compter. Calculé. Proportionner.

Partout.

Tout le temps.

Pas d’énergie. Se sentir comme une marde. Carburer au contrôle.

Oublier de vivre, oublier de profiter.

Oublier le goût de la crème glacée à la première journée de canicule avec les kids.

Renoncer aux gâteaux d’anniversaire parce que ce n’est pas TA fête.

Abandonner les goûts, les saveurs et les arômes des aliments que tu aimes simplement parce qu’ils ne rentrent pas dans le plan.

Refuser de célébrer quoi que ce soit, pour être au poste le lendemain pour recommencer all over again.

 

Contrôle

Contrôle.

Contrôle.

 

Oublie la photo de droite pour unique objectif.

Si tu aspirais plutôt à être HEUREUSE, FORTE, apprécier le PROCESSUS.

 

Moi j’ai décidé de vivre!

L’entraînement est devenu un passe-temps, une façon de me sentir mieux… Il n’y a plus de surentraînement.

La bouffe est devenue mon gaz, ce qui me permet de pousser ma fonte, de rocker mes hiits, d’avoir des fesses de plomb et de progresser à travers mes programmes.

 

Si tu en fessais autant belle âme ?

Si on visait l’équilibre ?

Si tu profitais et ne culpabilisais pas ?

Si on arrêtait tous de se punir ?

 

Sors de ton corps, accorde-toi la bienveillance.

Vis. Expérimente.

Cris tes réalisations, tes passions, ce qui te drive dans la vie au gens all around you.

Ceux qui compte, qui mérite plus que de voir un corps parfait, à TA définition.

Dors. Mange. Relaxe. Partage.

 

Je regarde, je vois, je lis, j’entends, je ressens.

Je sais que plusieurs en ont (grandement) besoin et maintenant tu sais pourquoi.

Tu peux aussi te libérer de cette cage, de ce contrôle, de cette pression auquel tu te soumets volontairement et tendre vers l’équilibre.

Ultimement le bien-être.

Faire preuve de vulnérabilité, faire face au changement, à nos démons est fucking difficile i know.

Change ton mindset.

Entoure-toi des bonnes personnes.

Deviens cette personne que tu as envie.

 

Je me dois RESPECT & TOI AUSSI.

Repeat after me:

? Im more than a body.

? Im a Beautiful soul.

 

 

Never hide baby, always grow.

Never hide baby, always grow.

Tu sais !? J’ai peur moi aussi. 

J’ai peur là, maintenant même si je suis adulte. 

J’ai grandi depuis le temps des contes mais je n’ai pas oublié cette émotion non douce, à la fois invasive et pernicieuse qui nous transperce, le plus souvent qu’autrement quand on ne s’y attend le moins. 

Je n’ai plus peur du loup, ni de l’obscurité, de ce qui peut se cacher sous mon lit ou même du craquement des planchers mais je panique devant certaines situations.

J’angoisse lorsque je suis confrontée à certaines personnes. 

J’ai des frissons à l’idée de manquer quelque chose.

Im scare to death quand je fais un choix, quand je prends une décision importante. Une crainte de faire le mauvais pick, de ne pas me sentir soulagée, mieux, que ce choix ne m’apporte pas +. 

J’ai peur de me tromper sur des gens, peurs de me tromper encore sur une personne que j’aime. 

Peur de vivre les émotions trop pleinement et ce trop souvent. 

Peur de revivre certains passages obligés, peur de ressentir la peine once again, peur d’avoir mal over and over again. Peur de souffrir a nouveau.

Tsé cette peur des changements que mes décisions pas complètement assumées me balance en plein pommes. 

Oui, j’ai peur. Souvent. 

Mais j’ai appris à avancer malgré cette appréhension.

Se mettre la tete dans le sable c’est la worst idée EVER! 

J’ouvre et j’acceuille à présent, mes peurs avec douceur et bienveillance même si elles embarassantes AF, prenantes et surtout si elle sont non fondées. 

Je ne veux pas oublier cette peur qui doit continuer à me pousser pour continuer à dire fort ce que je visualise, ce que mes tripes me disent et surtout je ne veux plus me mentir à moi-même. 

Je ne veux plus sentir ce décalage presque immédiat entre mes valeurs et mes feelings.

Faire face à ces peurs c’est apprendre à mieux se connaitre believe me. 

On apprend à être encore plus en accord avec son nombril et du tout on a moins peur. Petit à petit.

Je les reconnais. L’émotion s’estompe. Je m’apaise. 

Nous avons tous une relation différente avec la peur, un background différent, des épreuves contradictoires. 

Certaines peurs nous semblent plus réelles que d’autre, et d’autres sont disproportionnés pour certains. 

Injustifiables et parfois incontrôlable.

Elles sont présentes, elles existent. 

Malgré leur existence éternelle, je vais continuer de te promener dans les bois, que le loup y soit ou non, car même si j’ai peur de l’orage je rêve aussi d’un coup de foudre.

Never hide baby, always grow.