POURQUOI J’AI EU RECOURS À LA CHIRURGIE PLASTIQUE?

Pourquoi j’ai eu recours à la chirurgie plastique?

Vanessa Boulais, mom de deux cocos, j’ai eu recours à une chirurgie plastique. Je suis passée sous le bistouri en juillet 2013 pour une augmentation mammaire.

Ifff… Voilà c’est écrit…

Je n’ai jamais parlé de mon intervention sur les médias sociaux. Jamais. Non par gêne, par peur du jugement, ou d’être pointée du doigt.

J’assume la différence marquante, mais pour moi c’était un choix personnel qui ne demandait pas d’approbation.

J’ai donc passé sous silence.

Avec du recul, c’est définitivement le sujet qui a suscité le plus de questions, de commentaires de votre part, en privé et toujours dans le respect (merci). Ma boîte de messagerie a été inondée de questions, de demandes de référence et de retour de mes feelings.

Beaucoup sont curieuses parce que c’est une intervention qu’elles envisagent, certaines sont juste scéneuses et veulent savoir pourquoi j’ai décidé de foncer et d’autres soulignent le cran que j’ai… qu’elles n’ont pas.

Je décide de briser le silence avec toi et de te parler de mon expérience ici, puisque je n’ai pas toujours eu une opinion positive de la chirurgie, puis tant qu’à y être j’ai déjà jugé plusieurs filles de par leur poitrine.

Sorry not sorry mais c’est vrai.

Jalousie? Maybe.

Du haut de mon surplus de poids, j’ai toujours eu une bonne poitrine. Une belle? Pas tant mais ils étaient présents. J’ai connu une perte de poids de près de 100 livres. Une première grossesse. Et une autre perte de poids. Ça t’écorche une peau, un tonus… une féminité, je te le dis.

J’ai envisagé à ce moment la chirurgie pour une première fois, mais ma constance m’a épargnée. Avec l’entraînement et ma discipline j’ai retrouvé une menue poitrine mais qui se tenait. You know…. Je suis devenue étrangement hyper à l’aise avec mes petits seins. Aucune gêne à ne pas mettre de soutien-gorge, aucune gêne lors de mes entraînements… le bonheur.

Gaby mon deuxième babe est venu brouiller la vie équilibrée de ma poitrine.

Prise de poids rapide (les moms comprendront à quelle vitesse le 2e babe prend sa place et te laisse sur le feeling d’être une baleine à 14 semaines de grossesse), mais j’ai aussi cumulé une perte de poids ultra rapide.

J’ai eu un choc, une prise de conscience et une envie de changer lors d’un voyage en Floride avec ma gang.

Gaby avait 3 mois, j’avais retrouvé ma taille de guêpe… Mais j’ai vite trouvé l’erreur : deux bananes en guise de poitrine. Aucun tonus mais un extra peau… de la peau, en veux-tu?

Moi qui prenait soin de mon corps, de mon cœur et de mon coco, j’ai songé à la chirurgie pour une 2e fois. Je me souviens avoir fait mes premières démarches en direct de la plage de Pompano. Je voulais savoir quoi, comment et sans même savoir vraiment pourquoi je venais de booker ma première consultation à mon retour au Qc.

Je m’y suis rendue confiante, terrifiée et ouverte à me sentir plus libre. Parce qu’honnêtement moi c’est la chirurgie, l’intervention et le après qui me tuait… j’avais la chienne big time.

Ma consultation s’est bien passée, j’ai été en confiance rapidement.

Docteur B. a été formel : aucune amélioration de ma poitrine possible sans intervention chirurgicale.

Ma décision était prise, j’allais aller de l’avant. Pour moi, pour mon corps, pour ma féminité. Un choix, une décision à prendre pour et envers soi. Sans penser au jugement et regard des autres.

Je ne partage pas mon histoire dans un but de glorifier la chirurgie plastique, first parce que c’est un choix personnel au max, une question de timing, de perception, mais c’est aussi quelque chose de majeur dans une vie.

Même si j’ai eu recours à la chirurgie il y déjà quelques années, ça reste un sujet très personnel pour moi et c’est totché d’écrire sur le sujet sans trop recevoir de pots de fleurs.

Je suis du genre full naturelle, et je favorise l’acceptation de soi, de son corps… défauts compris.

Je ne vois toujours pas la chirurgie plastique comme une solution rapide, mais il vient un moment dans une vie où apprendre à aimer ses défauts devient un handicap, une béquille à la pleine acceptation de soi, au partage et à la liberté… d’expression même.

J’ai eu beau mettre l’entraînement à l’horaire (des push up, j’en ai fait, believe me ma belle) et essayer d’accepter mon corps de mom, mais je me suis cogné le nez… je n’y suis pas arrivée. Incapable de me regarder nue dans la glace sans avoir la poitrine dissimulée. Puis criss j’avais envie de retrouver mon air de femme, ma féminité, mon sex-appeal!

Après coup, je n’ai jamais regretté mon choix. Tout le monde m’a backée autour et j’ai eu un chirurgien de feu!

Je suis passé d’un bonnet A à un bonnet DD et c’est ça, je n’ai pas changé. Je suis la même fille. Juste un peu plus femme dans mon bien-être, plus confiante et assumée. Je peux porter ce que je veux, je ne suis même pas obligée de porter de soutiens-gorge et ça me convient, je l’assume! Je n’ai aucune cicatrice et je me sens bien en maillot de bain comme en col roulé.

Mon corps n’est pas plus beau, plus près de la perfection, mais il me plaît encore plus à présent.

Pour une fille qui était mal à l’aise de parler de mon intervention, j’ai déjà écrit beaucoup trop de lignes sur le sujet. But, je veux bien faire une part II sur mon expérience de l’intervention à proprement dit si tu veux en savoir un peu +.

Laisse-moi savoir!

Laisse-moi aussi tes questions et je tâcherai d’y répondre du mieux que je peux.